États-Unis : Une afro-américaine comme ambassadrice américaine à l’ONU.

Ce jeudi 25 février devant le secrétaire général Antonio Guterres, deux jours après avoir été confirmée par le Sénat américain, la nouvelle ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield signera ses lettres de créance.

Joe Biden a porté son choix sur la spécialiste afro-américaine de 68 ans. Ce poste couronne 35 ans de carrière pour Linda Thomas-Greenfield.

Elle déclare à la presse le mercredi 24 février : « Lorsque j’ai commencé en diplomatie, femme noire de Louisiane, j’étais une outsider. Et on m’avait prévenu que ce serait plus difficile pour quelqu’un comme moi de réussir ». « J’ai été témoin des horreurs du génocide et vu le pouvoir victorieux de la démocratie. J’ai aidé à acheminer nos valeurs autour du monde », a-t-elle ajouté.

Son arrivée a été applaudie par les diplomates, à New York. Lors de son audition par le Sénat, Linda Thomas-Greenfield a annoncé le retour des États-Unis dans certaines institutions onusiennes quittées sous l’administration de Donald Trump, l’OMS et le Conseil des droits de l’homme pour l’instant. Elle tient à assurer que Washington paiera ses arriérés qui s’élevaient à 3 milliards d’euros en 2019.

« Elle sait être dure sans être désagréable », dit John Kerry. Il a voulu la promouvoir étant son ancien patron, mais elle avait préféré « former les générations futures ». En 2017, elle avait été victime de la purge dans la diplomatie américaine menée par l’administration de Donald Trump.

Linda Thomas-Grennfield a surveillé la stratégie d’investissement des Chinois, et avait même donné un avertissement. « Ça n’a pas marché pour les pays africains, et ça ne sait pas dérouler comme le prévoyaient les Chinois, a-t-elle affirmé. « J’ai une longue expérience à propos de l’influence nuisible de la Chine, de leur stratégie d’endetter et piéger, en Afrique et ailleurs, a-t-elle expliqué. La Chine est un adversaire stratégique, qui pose des défis à notre sécurité, à notre prospérité et à nos valeurs. La Chine enfreint largement les droits de l’homme, a des ambitions autoritaires qui vont à l’encontre de nos valeurs démocratiques. »

Le sénateur républicain Ted Cruz avait retardé sa confirmation au Sénat. Elle est ambassadrice des États-Unis à l’ONU avec 78 voix pour et 20 voix contre.

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